Martynov meets every technical challenge
«His performances of the Fourth and Fifth are compelling, not only for what one great composer can bring to the music of another, but also for the brilliance of the playing…
Martynov’s clarity and evenness in the last movement of the Fourth, for instance, are exceptional. What’s compelling, too, is the way in which a solo pianist can achieve expressive effects in this music, subtle rubatos that would be extremely difficult to achieve with even the finest orchestra. It reveals this most familiar music in an entirely new light.»
«Liszt’s keyboard versions of these familiar pieces manage miraculously to preserve not only virtually every note of the originals, but also all the music’s breadth and colours. In conveying those colours so skilfully, Martynov is helped by his subtle voicing of textures, and by the clarity of the mid-19th-century Blüthner piano he uses.»
«As for the playing, it is simply stunning: this is music that requires a virtuoso of the highest order, and it seems there’s no technical challenge it throws up that can daunt Martynov. Such pieces as the finale of the Fourth Symphony and the trio of the scherzo in the Fifth are real tours de force, and they have to be heard to be believed. No one interested in keyboard wizardry should miss this.»
Fiendishly difficult but quite rewarding, it's obvious that Martynov has the technical abilities to make this music work.
Martynov's musicianship and commitment to these scores trumps any odd interpretative choices that may raise eyebrows.
Au XIXe siècle, qui ne disposait pas de moyens de diffusion sur support, l’interprétation d’une symphonie au piano avait son intérêt. Surtout quand l’auteur du « remix » s’appelait Franz Liszt. Avec lui, le passage de l’orchestre au clavier ne donnait pas lieu à une « réduction » de la partition, selon le terme en vigueur, mais plutôt à une amplification. Des détails comme des concepts fondateurs. Le résultat demeure enrichissant pour l’auditeur d’aujourd’hui. Ni loupe, ni scalpel, le piano de Liszt – manié ici avec une prodigieuse dextérité par Yury Martynov – ne grossit ni ne creuse la matière beethovénienne. Il l’éclaire, telle une rampe de projecteurs terriblement efficace. La 4e Symphonie paraît toujours aussi quelconque et la 5e, Le Destin, plus obsédante que jamais.
Je l’avoue, depuis la fulgurante intégrale de Cyprien Katsaris pour Teldec enregistrée au long des années quatre-vingt, les Symphonies de Beethoven dans leurs recréations pianistiques par Liszt, avaient quitté ma platine jusqu’à ce que Yury Martynov les revisite sur des pianos historiques.
…Yury Martynov produit dans l’introduction du premier mouvement des effets de sfumato à la beauté étrange. Ces timbres sont incroyables. Avec cela des tempos très Haydn, un sourire global, jusque dans le Finale, solaire.
Mais le grand œuvre de ce nouveau volume c’est la 5e, dont le Finale déploie des arcs-en-ciel stupéfiants lors d’une coda construite avec un art du clavier sciant. Ce piano-orchestre sait aussi chanter avec délicatesse : l’ombre de Schubert passe dans le thème réflexif de l’Andante, et le Scherzo montre à quel point le pianiste sait fouetter les rythmes. Gain considérable par rapport aux intégrales sur piano moderne, on ne regrette jamais l’orchestre, tant le discours intègre la couleur telle une donnée première.
De uitvoering van deze fantastische pianomuziek door Yury Martynov (°1969) is overweldigend goed. De heel doordachte structuur, de thema’s, motieven en motiefverwerkingen, de modulaties, de stemvoering en vooral de harmonie (wellicht het wezenlijkste bestanddeel van grote kunstmuziek), komen aan de piano toch zo mooi transparant tot uiting. Toch wanneer Yury Martynov speelt, want deze Russische pianist speelt verbluffend mooi. Hij speelt trouwens naast piano ook klavecimbel, pianoforte, orgel en clavichord. Komt daarbij dat Yury Martynov op deze cd de transcripties van de symfonieën 4 & 5 magnifiek speelt op een gerestaureerde Blüthner vleugel uit de tijd van Liszt. Beethovens symf. 1 & 7 speelt hij op een Erard vleugel.
De transcripties zijn als vertaalde composities een immense meerwaarde voor de 19de pianoliteratuur en als opnamen zijn ze een immense verrijking van de Beethoven discografie. Heel bijzonder dus en daarom warm, warm aanbevolen. Bravo!
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